Elle était super heureuse ma fille.
Mon mari qui adore le vélo, prêt à transmettre sa passion à sa fille était fou de joie. Moi, j’ai un peu cassé l’ambiance … grosse panique : « Je vous rappelle qu’on repart en avion … vous êtes au courant ? On la met où la bicyclette ? »
Le magasin de vélo nous l’a emballée dans un carton énorme que mon mari a déposé dans l’entrée à côté de nos deux valises, de la poussette et des sacs. Bon, on va la faire brève, on n’est pas rentré dans le taxi. On a dû prendre deux taxis pour rejoindre l’aéroport. On ne nous a pas accepté le bagage supplémentaire malgré l’argument des quatre billets d’avion pour deux valises. On a dû faire la queue à un autre guichet qui nous fait payer un supplément et retourner au premier guichet déposer le monstre.
Appeler un ami qui a un break ou un monospace, la solution à laquelle j’avais pensé avant l’embarquement pour éviter de repayer deux taxis à Luxembourg, sauf qu’avec tous ces aller-retour… ben je n’ai pas eu le temps d’appeler. On est arrivé à la navette de l’avion en courant avec la poussette. Une spécialité de notre famille : courir avec un enfant sous le bras et l’autre dans la poussette…
A Luxembourg, miracle : on tombe sur un chauffeur de taxi, champion du monde de tetris, qui a réussi à tout emboîter dans son break.. Le convoi est arrivé à la maison, ça nous a coûté le double du vélo et une énergie de malade mais bon … c’est la magie de Noël et des Rois…