02. C’est original, il y a les peintres à l’intérieur, les maçons à l’extérieur, on sent qu’on va être dépaysé tous les jours. Je dépose l’énorme sac avec les fournitures (pantalon de pluie, bottes, etc pour ceux qui suivent). On amène notre fille dans la salle, c’est un grand moment d’émotion, sans larmes.
Le soir, je la retrouve enchantée, les mains pleines de jouets, je note :
» Tiens, tu aimes les petits poneys ?
- C’est quoi ? interroge-t-elle surprise
- Ce que tu as dans les mains, chérie !
- Aaaah… les cheval (sic)! oui maman! je peux les prendre à la maison ?
- Non, tu dois les laisser, tu joueras demain.
- Je va à l’école toute la semaine ? «
Je confirme et on part. Sur le chemin , elle me raconte, enthousiaste, cette première journée trépidante :
« On est monté sur les chaises pour regarder les camions et les grues à la fenêtre. »
Quand je pense qu’il y a deux semaines, elle m’a dit :
« Maman à la crèche, la machine qui casse la route fait trop de bruit, on n’a pas pu dormir pendant la sieste »
Là, c’est quitte ou double, ca sera la vocation ou le rejet. Je sens qu’à Noël, ça va commander du Lego terrassement et maçonnerie.