Aujourd’hui ma fille de 2 ans et demi et mon fils de 9 mois vont à la crèche ! Une journée pour MOI.
Histoire d’équilibrer les choses, juste avant de partir de la maison, ma fille n’a pas pu empêcher une quinte de toux qui lui a fait vomir tout son biberon dans l’entrée. Je ne me suis pas laisser démonter. J’ai vite lavé, chargé tout le monde dans la voiture et déposé les 2 filous à la crèche. A la limite, j’étais surprise que le 2ème n’enchaine pas avec un vomis sur le siège auto.
Je passe faire le plein de vin pour Noël. Pour une fois, j’y vais sans les enfants et je ne charge pas la poussette avec les bouteilles. Ca donne un genre mère indigne, la poussette avec le bruit des bouteilles. J’assume. Il manquerait plus que j’allume une clope, là dans mon quartier, ils appellent directement les services sociaux. La vendeuse du vin remarque l’absence des enfants, je laisse échapper un soupir de soulagement, elle me regarde, j’ai peur de sa réaction, elle se lance dans une longue tirade :
» Il faut le dire, vous avez raison! C’est dur d’élever les enfants… je vous avoue que pour moi, ça a été un soulagement quand ils sont allés à l’école. A la limite, j’étais démoralisée quand ils avaient les vacances scolaires… »
Sa dernière phrase lucide me terrifie : » Maintenant, ils sont grands, ils ont 20 ans, je peux reprendre ma vie. «