Dans le grand tirage au sort des enfants, on a eu la numéro un, notre fille de trois ans qui exprime la contrariété et la frustration par un cri strident à ultra sons qui me rend hystérique. D’ailleurs, quand je pense aux théories d’éducation qui excluent la frustration des enfants, je comprends les objectifs… éviter de tels conflits ça peut soulager les oreilles et la santé mentale pour un moment. Mais bon, j’ai choisi d’éduquer, je tente d’assumer.
Bref hier notre numéro deux, notre fils d’un an, s’est vu retiré de ses petites mains un jouet convoité par sa sœur. J »aperçois l’injustice au loin, prête à intervenir, préparant le discours validé pédopsychiatre. Je m’attends à un peu de combat entre les deux ; le frère va-t-il amorcer un mouvement vengeur vers sa sœur ??? Et non, il contre-attaque avec le cri strident. Ça m’a démontée, j’étais désemparée : j’ai deux hurleurs. Bon, j’ai agi, bien sûr, j’ai retiré d’une main pour remettre dans l’autre main et là, le cri s’arrête d’un coté et redémarre de l’autre.
Alors moi, j’aime bien quand c’est calme, j’ai du mal à gérer mon stress quand le voisin du dessus fait tomber ses clefs ou qu’il y a des nuisances sonores dues aux travaux dans la rue. J’ai encore le traumatisme de ma voisine de cité universitaire à Nancy qui écoutait la télé et la radio, en même temps, pendant que je tentais de réviser pour mon examen de logique. Ben ça doit être le karma : j’ai les deux sirènes hurlantes à la maison.