Ça commence un jeudi soir par le mini-pouce de deux ans qui ne mange pas. Ça n’est jamais arrivé, ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille. Soudain, dans le salon, respect à mon fils parce qu’il a évité le tapis, jet de vomis spectaculaire devant maman ahurie. Évidemment, telle une mère débutante, j’ai craqué quand il m’a montré le frigo après un bain décapant : je lui ai donné un biberon de lait qu’il a intégralement vomis dans son lit, deux heures plus tard. Gastro-entérite foudroyante.
Saturday night fever, la version parents. Ma fille ne dort plus, n’arrive plus à respirer, tousse : une bonne rhinopharyngite qui nous amène chez le médecin de famille le lundi, entre-temps maman a aussi attrapé le virus du fils. On sort à peine de chez le médecin que la crèche appelle. Mon fils a une conjonctivite, il faut venir le chercher, on ne peut pas le laisser avec les autres enfants. Et là, je suis très contrariée… parce qu’on a attendu 3h chez le médecin et on est bon pour y retourner car le mini-pouce a probablement l’infection qui nécessite l’antibiotique local, qu’on ne donne pas sans ordonnance. En plus, maman est malade et elle avait prévu le lit avec une tisane, par la tournée des médecins-pharmaciens.
Jeudi, suis de retour au travail quand l’école appelle en fin de journée : ma fille a 39 de fièvre. Bon, au moins le pédiatre est de retour, hein ? Rendez-vous vendredi, diagnostic : angine avec antibiotiques. Samedi, on reste au chaud. Dimanche, le petit relance la fièvre et fait une montée à 39. Nuit chaotique, parents raides le lundi matin. Papa et maman n’ont pas perdu une heure de sommeil lors du changement d’horaire mais plutôt trois ou quatre… Mardi soir, bouquet final : une infection d’aphtes dans la bouche avec option haleine fétide et boutons purulents autour de la bouche, la température qui repart…
Si le Larousse médical veut remettre à jour les photos de la section pédiatrique, ils peuvent me contacter via le blog.
